Un désengagement des métiers historiques au profit de la rente
Le contrat de présence postale territoriale entre La Poste, l’Etat et l’Association des Maires de France, renégocié tous les 3 ans, arrive à échéance cette année. Le constat est catastrophique :
17679 points de contact dont 6761 bureaux de poste de plein exercice et la suppression de 240 Bureaux de Poste en 2023, 805 depuis 2020.
Les uns et les autres se vantent d’une présence accrue par l’augmentation des points de contact qui pour la plupart étaient à l’origine tous des bureaux de poste de plein exercice. Cela, sans préciser qu’on n’y pratique pas et qu’on ne peut y pratiquer les mêmes opérations que dans les réels bureaux de poste et que l’on fait supporter dans une grande partie des cas les coûts de fonctionnement aux collectivités !
Mêmes principes et mêmes effets, La Poste sous-traite les activités et en récupère les bénéfices pour son seul profit, encore une fois rien pour les salariés !
Si ça ne suffisait pas, fin 2024, début 2025, la loi postale va être revue, redéfinissant nos missions de service public et leurs compensations. La Poste se dit prête, dans sa grande bonté, à en exercer de nouvelles comme l’inclusion numérique, l’Identité Numérique, l’accès aux droits, la collecte recyclable, la livraison de repas, …